En cas d’accident dentaire, la Société suisse des médecins-dentistes SSO recommande de consulter un médecin-dentiste même si le cas semble de peu de gravité. Chez les enfants, les accidents dentaires peuvent avoir des suites bien plus tard. Les séquelles ne sont couvertes que si elles ont été annoncées à temps à l’assurance.
Courir, escalader, sauter : il s’en passe des choses lorsque des enfants jouent ensemble. Il n’est donc guère étonnant qu’une dent fasse parfois les frais d’une telle débauche d’énergie. Durant son enfance, une personne sur deux est victime d’un accident dentaire. Que la dent soit expulsée, cassée ou simplement ébranlée, les parents doivent immédiatement contacter un médecin-dentiste. Il en va de même lorsque ce sont des dents de lait qui ont été touchées. Les fragiles germes de dents définitives qui n’ont pas encore percé pourraient en effet aussi avoir été atteints.
Annoncer chaque accident dentaire
Elles contiennent une solution nutritive spécifique qui permet aux cellules hautement spécialisées à la surface de la racine de survivre durant un certain temps.
Service des urgences de la SSO
En vertu de la loi sur l’assurance-maladie LAMAL, les enfants sont couverts contre les accidents dentaires par leur assureur-maladie. Avec les accidents dentaires, il faut s’attendre à des séquelles tardives, raison pour laquelle il faut annoncer à l’assureur même les accidents de peu de gravité. A défaut de déclaration correspondante, les assureurs refusent souvent de rembourser les frais dentaires découlant d’un accident antérieur. Le médecin-dentiste remplit la déclaration d’accident lors de la visite au cabinet. Il est recommandé aux parents de conserver une copie du dossier pour éviter tout problème en cas de changement d’assureur-maladie. Sous le régime de la LAMAL, c’est toujours l’assureur-maladie qui couvre l’accidenté au moment du traitement qui est tenu de prendre en charge les frais occasionnés par un accident, séquelles tardives comprises.